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Mike Lebrat

Coach Ski Alpin permanent du SCOCE



Débuts en ski :

J’étais un petit citadin Avignonnais et mes grands-parents avaient un appartement aux Orres. Je prenais des cours à l’ESF. J’ai été repéré par le Scoce lorsque j’étais en 1ère année Benjamin,


Palmarès / souvenirs de ski marquants :

La Scara et les Coqs d’Or ont vraiment été les courses les plus marquantes pour moi. Bon, on va pas se mentir, j’étais pas si bon, donc ce ne sont pas des souvenirs de victoires !


Parcours pour devenir coach :

Je me souviens que quand j’étais gamin, je voulais être champion de ski. Et puis à 15 ans, je suis rentré en seconde au LEP d’Embrun. Du coup, je n’avais plus d’objectif imposé. Je me suis rendu compte que je me suis mis à mieux skier parce que je skiais vraiment pour moi et pour le plaisir…

Le LEP m’a aussi permis de passer une Bac Pro en 5 ans. Tout en apprenant le métier du bois, je skiais 4 demi-journées par semaine, plus les samedi et dimanche !

De plus, le LEP facilitait l’accès au Monitorat Brevet d’Etat, donc j’ai saisi l’opportunité et je suis Moniteur BE.

En 2013, le Scoce recherchait un coach et j’ai intégré le club.


Pourquoi aimes-tu le métier de coach (de ski) ?

En fait, dès que j’ai passé le monitorat, j’ai eu envie de ce job de coach précisément. Et il y a eu l’opportunité rapidement. Quand j’étais coureur, le job me paraissait plus simple, parce que je n’en mesurais pas toute la portée. Au-delà du ski avec les enfants, des courses, il y a toute les activités moins visibles, la gestion du local et du matériel, les réunions, la préparation physique l’été… Ca implique un champ large de compétences, le sport, le coaching, la technique, la planification des activités, des courses, les relations humaines…


Qu'est-ce qui est le plus difficile dans le job ?

Clairement la gestion des relations humaines avec les parents. C’est probablement le plus complexe. Dans certains cas, ça peut s’avérer usant. C’est l’époque qui veut ça.

En fait, ce qui permet les meilleurs résultats et la gestion sereine, c’est quand l’enfant fait totalement confiance au coach.

Ce que j’ai aussi observé, c’est que les enfants qui performent le mieux sont ceux qui skient vraiment pour eux, par passion, pour le plaisir et qui bénéficient du soutien positif de leurs parents, sans pression.



Ton ou tes meilleurs souvenirs en tant que coach ?

C’est récent. La troisième place de Mana Aubert aux Coqs d’Or, en slalom parallèle, à l’Alpe d’Huez. Un moment de joie. Et puis, toujours cette année, la première course de la saison pour Sasha Gonin Porquez, dans le Devoluy. Il gagne la première manche de slalom et il finit second de la course.


Est-ce qu'il y a une méthode spécifique d'enseignement au Ski Club Les Orres Crévoux Embrun ?

C’est beaucoup basé sur la répétition, l’entrainement, ne rien lâcher. Ce n’est sans doute pas propre à notre club. On est un des rares clubs à proposer une prise en charge à l’année de nos athlètes. Depuis 2011, il a été mis en place une préparation physique durant l’été et l’automne. C’est un investissement lourd pour le club, mais cela commence à payer. On va vers toujours plus de qualité et d’investissement.

Dans les mois qui viennent, on va axer la préparation physique sur le développement de la combativité et de la compétitivité par émulation chez les enfants.


On réfléchit aussi à intégrer de la préparation mentale dans le travail avec les coureurs.


Quel est le champion de ski qui t'inspire et pourquoi ?

Bode Miller m’a beaucoup inspiré. C’est pas un beau skieur, il pourrait arriver les mains dans les poches et puis tout rafler parce qu’il avait ce talent énorme. Et puis, sa polyvalence, son talent dans toutes les disciplines…


Côté femmes… Mikaela Shiffrin… c’est une des seules femmes qui sur certaines manches peut rivaliser avec certains garçons…


Quel est le coach qui t'inspire ou qui t'a marqué durant ta formation ? Pourquoi ?

En fait, j’ai eu plusieurs coaches, mais le seul dont je me souvienne, c’est Jeff Hermitte. Non, sérieusement, je ne le dis pas parce que c’est le président du Scoce ! Paradoxalement, je l’ai eu peu de temps… mais j’en ai un souvenir clair. Il était impressionnant, imposant…


Quel est ton plat préféré?

Euh… je mange comme un ogre de tout… Mais une bonne côte de bœuf… oui, c’est ça.


Quelle est la musique que tu écoutes en ce moment ?

La Grenade – Clara Luciani.

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